shakaizen

À Propos

Alexandre Latour

Bonjour, merci de votre visite. Je m’appelle Alexandre Latour, et je suis l’enseignant derrière Shakaizen.

Indien de cinquième génération, je suis né et j’ai grandi à l’île Maurice, élevé par ma mère célibataire qui me berçait avec des histoires du Mahabharata, une épopée de l’Inde ancienne, et qui m’a exposé à la philosophie du yoga dès mon plus jeune âge.

J’ai grandi en étant introverti, plus intéressé par la connaissance du sens de la vie et de la mort que par l’obtention d’un diplôme universitaire. J’ai abandonné mes études secondaires pour me mettre à l’étude de la philosophie du yoga et à la pratique rigoureuse de ses postures. 

Je me suis retrouvé à enseigner à l’âge de 21 ans, et pendant près d’une décennie, j’ai parcouru le monde en tant qu’enseignant d’asana et de pranayama, enseignant à des publics de différentes origines culturelles et niveaux de capacité. 

Lorsque l’industrie du yoga s’est orientée vers le spectacle des réseaux sociaux au détriment de la pratique sacrée, j’ai choisi de prendre du recul. Je suis devenu le premier instructeur mauricien PADI de plongée en apnée, pionnier du développement de l’apnée à l’île Maurice avec une approche profondément personnelle et consciente qui favorisait la croissance intérieure plutôt que la performance extérieure.

Pendant sept ans, j’ai guidé des élèves à travers l’une des frontières les plus profondes de la vie—la limite entre la peur et la confiance, entre la limitation et l’expansion. J’ai été témoin de personnes qui avaient failli se noyer surmonter leurs phobies les plus profondes et plonger à des profondeurs inimaginables. Ce travail a révélé ce que je crois être la plus grande capacité de l’humanité : notre aptitude à nous transformer au-delà de ce que nous pensons possible.

Lorsque des apnéistes étrangers et des professionnels de l’apnée ont commencé à exploiter illégalement la présence de cachalots dans les eaux mauriciennes—sous les yeux aveugles des mêmes organismes de certification qui prétendaient nous former aux plus hauts standards éthiques—l’intégrité exigeait un choix difficile. J’ai choisi l’éthique plutôt que le revenu.

J’ai rompu mon affiliation avec PADI, fermé mon école, mené campagne pour sensibiliser, et me suis installé dans l’Himalaya en Inde.

Ma philosophie d’enseignement est restée constante à travers les disciplines : la véritable transformation ne se produit pas par la performance ou la popularité, mais par une pratique authentique, l’intégrité éthique et le courage d’honorer ce qui est sacré.

L’Himalaya m’a enseigné ce que les montagnes ont toujours compris : vous n’avez pas besoin de bouger ou de performer pour être transformateur. Vous vous tenez simplement là—vaste, patient et inébranlable. C’est pour moi l’essence même de l’enseignement sacré.

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